Bunia : coup d’œil sur Nathan Mugisa, l’auteur du recueil de poèmes « enceinte des cauchemardesques »

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Nathan Mugisa est un avocat, une profession qui lui permet d’exercer le métier d’assistant de l’enseignement à la faculté des droits à l’université de Bunia et le métier d’écrivain en tant que poète.
Né à Bunia, le 4 Juillet 1994, Nathan Mugisa s’est rendu compte dès le bas âge qu’il développait plusieurs talents « sauf la musique », a-t-il précisé.
Au début, il voulait être médecin, puis footballeur avant de se rendre compte des choses qu’il pouvait faire naturellement bien. Telles que la défense des autres grâce à son sens élevé de la justice dans lequel il a grandi, a-t-il confié.
« Il m’arrivait de prendre la défense des gens autour de moi, et après dans mon parcours j’ai intégré certaines structures des jeunes pour la défense des droits de l’enfant.»
Ce travail de bénévolat s’est tout de suite transformé en ambition qui continue jusqu’à aujourd’hui et qui, d’ailleurs lui ouvre des portes bien plus engageantes, puisqu’il les appelle des obligations.
Enseignement comme obligation « je me dis l’ensemble de choses que je connais, c’est parce que quelqu’un me l’a dit et je me dis pourquoi je ne peux pas le dire à quelqu’un d’autre ? » s’interroge-t-il.
Écriture comme obligation, pour lui, il s’agit d’un « devoir de génération », c’est-à-dire immortaliser certains événements dans le but de tuer l’ignorance.
« J’utilise aussi l’écriture comme une arme parce que l’ignorance est une menace réelle. »
L’écriture comme passion, date de très longtemps, bien que son premier recueil de poèmes soit publié l’an dernier. Il témoigne avoir connu dans son histoire personnelle en plus de la solitude, des situations accablantes dans lesquelles il a su puiser ses inspirations.
« Un cœur fracassé » sa première œuvre, loin de s’imaginer des déceptions amoureuses. Il en est de même de la surprise réservée aux lecteurs de « Enceinte des cauchemardesques », plusieurs questions s’y étalent à la vue du titre qui, la plus fréquente : Qui est enceinte ? Des attentes coupées en cours qu’il s’agisse de cauchemars à l’accouchement.
Il s’agit plutôt des souvenirs sombres entremêlés de lueurs d’espoir soit de l’observateur, soit de la victime, soit du témoin, soit de l’auteur d’un quelconque événement.
Notez que « Enceinte des cauchemardesques » se classe en deuxième publication sur la liste des plusieurs autres œuvres littéraires de Nathan Mugisa car il se projette dans 5 ans comme avocat, écrivain et professeur.
Prisca Mongita
