Bunia : les enfants déplacés encadrés par l’AFCD reçoivent de l’assistance sanitaire et alimentaire du gouvernement provincial

Par : Rédaction

Ils sont à peu près 80 enfants déplacés devenus « de la rue » en ville de Bunia, qui bénéficient actuellement d’encadrement de l’association sans but lucratif, Femme Motivée pour le Développement et la Paix, AFCD en sigle. Depuis une semaine des assistances tant alimentaires que sanitaires, donation du gouvernement provincial de l’État de siège s’oriente vers ces enfants.

Une Unité Médicale d’Intervention Rapide des forces armées de la République, UMIR en sigle, a été déployée par le gouverneur militaire de l’Ituri pour notamment la prise en charge psychologique de ces enfants qui, involontairement, se sont retrouvés dans la rue et y ont passé plusieurs mois avant d’être récupérés par cette ASBL pour l’encadrement. Le capitaine médecin chirurgien Nkulu Patrick, commandant de la 113 ème compagnie d’UMIR, indique que les soins et l’assistance psychologique que recevront ces enfants seront bien gratuits et continuels.

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En outre, un lot important de vivre a été, par la même occasion, offert à ces vulnérables par le gouvernement provincial. Cette donation était composée de 10 bidons d’huile végétale, 23 sacs de riz, 15 sacs de farine de maïs, 3 cartons de savons, 3 boites de sel, 3 sacs de 150 kilogrammes de haricots et une enveloppe dont le montant n’a pas été dévoilé.

Selon madame Jeanne Alasha, conseillère du gouverneur militaire en charge de genre, famille, enfants et actions humanitaires qui avait représenté son chef, les actions pareilles se répeteront aussi longtemps que les besoins se présenteront.

La coordinatrice de cette association qui encadre ces enfants déplacés, salue ces œuvres du gouvernement provincial et remercie ce dernier à l’endroit de ses dépendants qui, a-t-elle estimé, en ont suffisamment besoin. Elle appelle, cependant, les autres organisations d’emboîter les pas.

«[…] nous avons des enfants qui doivent reprendre le chemin de l’école et les autres peuvent suivre des formations dans différents domaines. Raison pour laquelle, nous avons besoin des interventions des uns comme des autres pour nous aider dans ce sens […]»

Il sied de noter que cette association a vidé une grande partie des artères de la ville de Bunia qui étaient envahies par ces enfants depuis le début de la montée en flèche de l’insécurité dans le territoire de Djugu et Irumu.

Papy Kilongo