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Djugu, nouveau cycle de violences sanguinaires se dessine en Ituri : les instigateurs s’impatientent de voir un embrasement longtemps voulu

Par la Rédaction

Le territoire de Djugu dans la province de l’Ituri dans l’impasse. Le robinet de sang est en train d’être rouvert, laissant le sang humain couler à flots.

Une hémorragie ayant bénéficié de la plus grande passivité de ses médecins politiques (internationaux, nationaux et provinciaux).

Des vulnérables abandonnés sans espoir du lendemain meilleur

Face aux massacres même dans des zones inviolables dont les sites et camps des déplacés, abritant en majorité des femmes et enfants innocents, sans compter les hommes, des médecins pourtant sensés intervenir n’offrent que des vues, d’autres des condamnations fantaisistes, d’autres encore une inertie ne disant pas son nom, des expressions françaises sentimentales défraient la chronique, dupant plutôt les populations.

Pendant ce temps, des vies humaines sont mises à l’arrêt dans une léthargie sans précédent des décideurs politiques et militaires.

A compter de la reprise des atrocités dans l’Ituri en 2017, il est très vraisemblable que les tireurs de ficelle s’étaient engagés pour un chaos de cette jeune province de l’Est de la République démocratique du Congo.

Des batteries très bonnes de marque, pour ne sous-entendre que des moyens nécessaires et consequents auraient d’ores et déjà été mis en contribution pour un nouveau bain de sang en province de l’Ituri. Certes, ils avaient le regard Hagard lorsque le résultat escompté traînait.

Pendant ce temps, des ressources naturelles et des cagnottes se feront et se font soutirer nuit et jour sous ces conflits fratricides imposés pour la politique internationale, nationale et matérialisée en partie par la provinciale.

Pourtant, cette série de massacres et de carnages qui se succèdent, n’a rien de profitable aux autochtones ituriens. Cependant, c’est dans cet imbroglio que les ressources naturelles et autres de cette terre se pillent, s’acheminent et quittent bien les territoires en faveur des jouisseurs, profiteurs et instigateurs des conflits intercommunautaires.

Au stade de l’embrasement qui s’aperçoit, ces premiers se frottent d’ores et déjà les mains, voyant leur plan macabre s’avancer et prendre peu à peu la bonne posture de brasier, moment potentiel et précieux pour un pillage sans retenue.

L’heure est à la résistance et à la sagesse

L’interrogation est : à qui profite le différend des fils ituriens?

Voir :http://«Vouloir expliquer que l’attaque de CODECO, c’était une réponse à une provocation, c’est une affirmation grave» : Pascal Kakoraki sur la tuerie de déplacés de Lala https://www.iturikwetu.net/vouloir-expliquer-que-lattaque-de-codeco-cetait-une-reponse-a-une-provocation-cest-une-affirmation-grave-pascal-kakoraki-sur-la-tuerie-de-deplaces-de-lala/

L’heure n’est pas à faire la prière. Israël dont les chrétiens prient le Dieu, n’a nulle part appelé à la prière pour son sort face à Gaza, mais a reçu de l’appui international.

L’Ituri s’enfonce dans le trou. Pourquoi le regard mondial ne passe pas par l’Ituri pour le tirer du gouffre ?

Rédaction

Un collectif des blogueurs regroupant des jeunes journalistes, étudiants, analystes et intellectuels passionnés de l’écriture et de nouvelles technologies de l’information et de communication.

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