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Djugu : un petit garçon de deux ans violé par un adulte à Mongbwalu

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Par Gloire Mumbesa

Un acte d’une extrême gravité à été commis à Mongbwalu, une commune rurale du territoire de Djugu située à 85 kilomètres de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri où un petit garçon de deux ans a été victime d’une agression sexuelle impliquant un homme adulte.

Cet événement choquant qui s’est passé la journée de lundi 5 mai 2025, met en lumière l’urgence de renforcer la protection des enfants et de sensibiliser nos communautés aux dangers auxquels plusieurs enfants sont exposés, même dans un environnement supposé sûr.

Les explications fournies par le service du bureau Genre, famille et enfant, antenne de Mongbwalu indiquent que la mère de la victime a découvert des traces du sang dans la partie anale de son fils, pendant qu’elle lui lavait. En demandant qu’est-ce qui s’était passé, le petit garçon a essayé de sa manière, raconter la scène. Ce qui a permis à la police nationale congolaise de mettre la main sur le bourreau qui sera jugé pour son acte de sodomie commis sur un mineur.

La victime a été amenée à l’hôpital général de référence de la place pour bénéficier des soins nécessaires, déclare Jeanne Ndjangusi responsable de ce service. Ce type de violences sexuelles n’est pas le premier dans cette grande agglomération de Djugu riche en Or. L’année passée, un autre garçon de moins d’une dizaine d’années en avait aussi été victime.

Au moins trois cas de viol sur mineur enregistré au mois d’avril

D’autres cas de violences sexuelles, dont des filles mineures en sont des principales victimes ne cessent de se commettre dans cette région minière. Au mois d’avril dernier, nombreux cas ont été enregistrés. Par exemple un cas qui s’est passé à Kilo centre, chef-lieu du secteur de Banyali-Kilo, un certain vendredi soir 11 avril 2025. C’est un bébé de trois mois qui a été abusé sexuellement par un homme adulte d’une trentaine d’années. Le bourreau, maîtrisé par les militaires loyalistes en patrouille, avait profité de l’absence de la mère de l’enfant qui prenait bain, afin de commettre son forfait.

Quatre jours plus tard, soit mardi 15 avril, c’est une fille de 14 ans, revenant d’une carrière minière à Mongbwalu où elle était partie vendre des beignets qui a été violée par des inconnus. A Mongbwalu toujours, une autre fillette de trois ans, a été agressée sexuellement pendant la journée de mardi 29 avril par deux jeunes garçons âgé entre 8 et 14 ans et dont l’un portait l’uniforme d’élève.

Appel à se mobiliser pour que de tels actes ne se reproduisent plus

Conscients que chaque enfant a droit à une enfance protégée, loin de toute forme de violence, des acteurs de la société civile et des droits de l’homme n’ont cessé d’encourager les parents, éducateurs et leaders communautaires à intensifier les actions de prévention et d’éducation sur les droits des enfants et les comportements appropriés.

Et les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie et à traduire les responsables en justice pour décourager cette pratique qui cible majoritairement des personnes en âge mineur.

Gloire Mumbesa

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