Hydroélectricité en RDC : après la panne de Ndjili, le CdC/RN plaide pour un virage vers les énergies renouvelables
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Le Cadre de Concertation sur les Ressources Naturelles (CdC/RN) appelle le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) à opérer un véritable tournant vers les énergies renouvelables, pour assurer une fourniture stable, fiable et durable en électricité sur l’ensemble du territoire.
Cette déclaration intervient après la panne d’électricité survenue récemment à l’aéroport international de Ndjili, à Kinshasa, ayant perturbé l’atterrissage de l’avion transportant le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Un incident grave qui remet en question la résilience du système énergétique national.
Pour Dieudonné Kosonia, secrétaire permanent du CdC/RN, cette panne est un signal fort qui doit inciter à une réforme structurelle. Il plaide pour une rupture avec la dépendance presque totale aux sources conventionnelles et appelle à exploiter intelligemment le riche potentiel naturel de la RDC.
Il propose un ensemble de mesures urgentes :
– L’organisation d’États généraux de l’énergie ;
– Une planification énergétique intersectorielle
– La priorisation des investissements dans les infrastructures existantes ;
– La promotion de la transparence et de la redevabilité ;
– Et surtout, l’accélération d’une transition vers un mix énergétique décentralisé et durable.
Kosonia insiste sur la nécessité de mettre en œuvre un plan national de transition énergétique, incluant :
– La modernisation du réseau électrique actuel ;
– La construction de mini-centrales solaires et hydroélectriques, notamment dans les zones rurales non desservies ;
– La promotion de la recherche sur les énergies propres ;
– Et des campagnes de sensibilisation à l’efficacité énergétique.
Pour le CdC/RN, la panne de Ndjili ne doit pas être un simple fait divers, mais plutôt un déclencheur de réformes profondes dans le secteur énergétique.
« Nous ne pouvons plus dépendre d’un système aussi instable, alors que la nature nous offre tant de solutions durables, » conclut Dieudonné Kosonia.
