Irumu : grâce à l’armée, deux enfants blessés par bombes artisanales et d’autres otages de l’ADF pris en charge sanitaire
Par La Rédaction
Ils sont au total 12 civils parmi les 19 ayant réussi à s’enfuir la semaine dernière des mains des rebelles ougandais de l’ADF, avant d’être récupérés par les militaires FARDC et bénéficier d’une prise en charge sanitaire au dispensaire militaire du centre commercial de Komanda dans le territoire d’Irumu.
On retrouve deux enfants parmi les bénéficiaires de cette gratuité des soins sanitaires. Ces deux enfants, pendant qu’ils fuyaient avaient marché sur les bombes artisanales installées par les rebelles.
Pris en otage par ces rebelles ougandais dans la localité de Eringeti, au Nord-Kivu, l’un de ces enfants disent avoir fait une semaine de marche avant d’être récupéré par les forces armées de la RDC au niveau de Ndalya pour être ramenés au centre de Komanda pour des soins accompagné d’autres personnes qui présentaient également des signes de maladies.
« avant de venir ici, là où on était, nous étions déjà tombés malades. On nous avait pris à Eringeti et nous avions réussi à nous échapper. Nous avons fait une semaine et deux jours entrain de marcher. C’est le dernier jour que j’avais marché sur leur bombe. J’ai été blessé aux lèvres et mes dents enlevées. Ce sont des militaires FARDC qui nous ont ramenés de Ndalya jusqu’ici à Komanda où ils sont entrain de me prendre en charge. Je leur dis merci », a-t-il indiqué.
Au dispensaire de l’Unité Médicale d’Intervention Rapide, UMIR en sigle des FARDC, ces ex-otages ont réussi ce jeudi 5 janvier 2022 de la visite du commandant opérationnel de l’axe routier Koma-Luna, le Colonel Jean-Paul Arama qui a voulu se rendre compte de la bonne évolution sanitaire de chacun d’eux.
Ils ont remercié les autorités militaires pour leur venir en aide et leur demandent de continuer avec cette oeuvre chez d’autres personnes qui sont dans le besoin.
« Moi aussi je suis blessée au pied par une bombe pendant qu’on s’échappait. Ce sont les militaires FARDC qui nous ont sauvés. Dieu-merci ils ne nous ont pas rattrapé. En tout cas, que Dieu les [FARDC] bénisse, si non je ne serais pas en vie. Qu’ils continuent ainsi à sauver d’autres personnes », déclarait une autre victime au micro de nos confrères de la cellule territoriale de communication.
A signaler qu’à part les opérations militaires effectuées dans le territoire d’Irumu précisément dans sa partie sud, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo vont aussi au secours des paisibles populations dans plusieurs domaines notamment la santé, les infrastructures, etc.