Ituri : à l’approche des festivités, des revendeurs de volailles en difficulté d’affaires suite à l’insécurité

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Par la Rédaction
Les festivités de fin d’année suscitent un engouement des populations à la jouissance qui se caractérise souvent par, notamment, le besoin de consommer de la viande rouge ou blanche le jour de Noël et de nouvel an.
En province de l’Ituri, à cette approche des festivités, les revendeurs de volailles disent être en difficulté dans l’exercice de leur métier, suite à l’insécurité et à l’impratiquabilité de plusieurs axes routiers dans certaines parties de la province, qui ne leur facilitent pas la tâche.
Ils disent avoir du mal à se déplacer vers l’endroit où ils achètent des volailles de toute catégorie à un prix satisfaisant et venir les revendre en ville. Certaines de ces entités sont vides, leurs habitants, craignant pour leur sécurité, se sont déplacés vers des endroits jugés sécurisés. D’autres zones sont quasi inaccessibles à raison de la dégradation routière.
Comme conséquences, il s’observe la rareté de volailles sur différents marchés de la province, et la hausse de prix. En guise d’exemple, dans la ville de Bunia, beaucoup de volailles sur le marché de ce chef-lieu de la province, viennent d’Irumu, Djugu, Mahagi, Paida, voire même de l’Ouganda.
Pendant que les demandes de consommateurs se font sentir à l’approche de ces festivités, le responsable des revendeurs de volailles en Ituri qui évoquait, sur les ondes de la Radio Canal Révélation émettant à Bunia, les difficultés auxquelles ils faisaient face. Joseph Ngona plaide aux autorités de rétablir la sécurité dans des zones jugées non accessibles, notamment les territoires de Djugu, Irumu et Mahagi.
D’après lui, cela facilitera l’importation de ces espaces d’oiseaux très consommés par la population de l’Ituri.
«Les difficultés que nous avons, sont multiples. D’abord les poules ne sont pas ici sur place (à Bunia), nous les ramenons de Mahagi, soit de Paida en Ouganda. Donc, ce n’est pas facile, mais nous essayons de faire de notre mieux pour permettre à la population de chez-nous, de bien fêter. Pour que nous puissions consommer nos poules locales, les autorités doivent restaurer la sécurité. Vraiment que les autorités nous aident à ramener la paix», déclare le répondant de revendeurs de volailles.
Suite à la dégradation de la route Kilo-Mongbwalu et l’instabilité sécuritaire, des familles vivant dans la région minière de Mongbwalu en territoire de Djugu, devraient débourser chacune entre 30.000 et 50.000 CDF, pour s’acheter une volaille à consommer pendant cette période des festivités.
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Rédaction
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