Ituri vers la paix : la priorité des communautés victimes (G5-A) devrait être la cessation des hostilités en préambule (billet)

Alors que la province de l’Ituri aspire son éclat de paix comme dans un rêve, des tensions communautaires et politiques se lèvent dans tous les sens pour se victimiser davantage. Pendant que les uns pensent que les forces armées devraient, à cette période, exterminer les miliciens qui ne cessent d’endeuiller la province depuis un moment, les autres estiment en revanche que, considérer ces miliciens comme des patriotes et collaborer pacifiquement avec ces derniers pour mettre fin aux hostilités, c’est cracher sur la mémoire des personnes achevées lâchement et innocemment par ceux-ci.

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Cependant, il convient de savoir que la réduction non négligeable des actes de violences, tueries, carnages ou kidnapping des personnes notamment dans les territoires de Djugu et Irumu, attribués généralement aux groupes armés (CODECO et FPIC, etc.), laquelle réduction qui est le fruit de l’effort et de la volonté du chef de l’état par l’entremise des autorités de l’état de siège en Ituri, est le désir ardent des ituriens qui sont directement ou indirectement victimes de ces actes et dont les communautés n’ont cesser d’être endeuillées.

Les crimes de guerre et contre l’humanité étant non prescriptibles (cf. les dossiers de Germain Katanga, Thomas Lubanga, Bosco Ntaganda, Laurent Nkunda, Jean-Pierre Bemba, Roger Lumbala, Floribert Ndjabu, …), il appartient au G5-A, une structure qui réunit les communautés dites victimes, que point n’est besoin pour lui de chercher la réparation par lui-même ou la vengeance pendant cette période cruciale où la province de l’Ituri, peu à peu, remonte du gouffre d’une insécurité qui n’a fait que trop durée; la cessation complète des hostilités devrait être la préoccupation unanime iturienne pour diminuer le nombre des victimes. Ainsi, s’adressant au G5-A, la retenue ne l’aidera pas qu’à conserver ses valeurs, honneurs, richesses mais également, il aura capitalisé l’élan du développement ou la normalisation de la vie Socio-politico-économique et culturelle de la province.

L’Iturien est prié de prime abord d’éteindre le feu et les préjudices s’en suivront.

Ou « sauvons d’abord les meubles » peuple ituriens.

CAP

Rédaction

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