Les réseaux sociaux, loin de leurs objectifs dans la province de l’Ituri (Constat)

Depuis un certain temps, la population iturienne a pris une habitude de tout régler sur les réseaux sociaux. Les uns s’injurient,  les autres calomnient et profèrent même des menaces de mort contre ceux qui ne semblent pas partager leurs opinions, etc., Cela est devenu une habitude jusqu’au point où certaines personnes le trouvent normal.

A quoi servent les réseaux sociaux ?

Pour le professeur Henri Paul Iyele Batshu, spécialiste en communication des organisations, « les réseaux sociaux sont des espaces créés pour permettre l’information et la communication entre les individus du monde dans le but de faciliter les échanges, pour faire du monde un petit village planètaire.»

Ces plates-formes qui réunissent les citoyens du monde sont tellement nombreuses qu’il est difficile de contrôler chacune des publications. Cela échappe même au contrôle et  régulation des gouvernements à travers le monde. Faut-il profiter maintenant de cette faille?

Les champs politiques virtuels

Les acteurs politiques ont choisi les forums virtuels pour augmenter leurs influences. Les aspirants aux élections y ont déjà débuté la propagande. Il n’est pas du tout mauvais d’exercer ces activités en ligne, mais la manière de le faire doit refléter les bonnes mœurs. Est-ce qu’il faut fanatiser une personne en dénigrant ou en injuriant l’autre ? Quelle popularité cherche-t-on dans le mensonge ou les discours de haine ?

Les forums WhatsApp, triangle de mensonges 

Sur les réseaux sociaux, les ennemis se diminuent ; le fanatisme communautaire et politique s’accentue au détriment de la raison et de la véracité des faits. Les manipulateurs ont trouvé le moyen le plus facile de convaincre avec images, vidéos et des textes manipulateurs. Et tout le monde s’improvise journaliste.

Que faut-il faire ?

La population doit avoir un esprit critique face à la montée puissante de la désinformation. Les plates-formes virtuelles doivent revêtir un comportement responsable caractérisé par des échanges constructifs et non destructifs.

Anastasie Neema.

Rédaction

Un collectif des blogueurs regroupant des jeunes journalistes, étudiants, analystes et intellectuels passionnés de l’écriture et de nouvelles technologies de l’information et de communication.