Mongbwalu: une jeune femme violée et sa fillette tuée par un élément de la milice CODECO à Sayo
Une jeune femme âgée de 19 ans a été violée par un élément de la milice CODECO, le fait s’est passé dans la soirée de samedi 03 septembre 2022 à Sayo, chef-lieu du quartier Kilo-Moto en Commune Rurale de Mongbwalu, une zone minière riche en or. Souviendrez-vous qu’en date du mardi au mercredi 31 Août 2021, cette zone a été le théâtre des affrontements entre les forces de l’ordre et les miliciens de CODECO, faisant plusieurs morts, côté civil et assaillant sans compter de nombreux dégâts matériels.
Madame Jeanne Njangusi responsable intérimaire du bureau Genre, Femme, Famille et Enfants de cette région minière, indique que la victime qui a été aussi blessée par couteau, s’est sauvée de justesse face à l’agression, laissant derrière elle sa fillette d’une annee et neuf mois. Arrivée au centre de santé de Sayo, elle a alerté quelques volontaires de la Croix-Rouge qui sont allés vérifiés l’enfant. Hélas! La fillette a d’abord été tuée avant d’être jetée dans une latrine, précisent plusieurs sources.
D’après toujours nos sources, cette femme victime de violences sexuelles, revenait de Mbaü où elle s’était déplacée lors des affrontements entre l’armée et la milice, une région considérée comme une autre base des miliciens CODECO où ils font la loi. Sur son chemin, elle s’est croisée avec deux miliciens au niveau de l’avenue Sinziri qui lui ont posé plusieurs questions sur sa provenance, sa raison de quitter de Mbaü et aller à Sayo.
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Malgré ses réponses, les assaillants ont suivi ses pas jusqu’à Sayo, sur avenue Ndiri 1 où ces miliciens l’ont encore interceptée. Dans leurs discussions, ils reprochait à la jeune femme de trahir les miliciens en vendant leurs positions à l’armée. C’est ainsi que l’un de ces miliciens a préféré satisfaire sa libido dans une des maisons de la place pendant que son compagnon faisait la surveillance à l’extérieur.
Notons que les volontaires de la Croix-Rouge ont du moins réussi à extraire le corps du WC et procéder à son enterrement. La femme poursuit le traitement dans une des structures sanitaires de Mongbwalu.
Rédaction