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L’égocentrisme des hommes forts au détriment de la solidarité (Pamphlet)

En République Démocratique du Congo, la solidarité entre personnes semble claquer la porte. L’intérêt commun y paraît aujourd’hui moins privilégié au détriment de personnes dont le statut social est en-dessous de celui des autres, puis le peuple semble être dessaisi de ses droits.

De nos jours, les hommes financièrement puissants, les occupants de bonnes positions, notamment au sein de la politique ou encore dans le rang de l’armée, ignorent l’existence de bas peuples et le sens de la compassion qu’il faut préserver.

Quoi concrètement ?

Notre époque est celle où l’on voit des hommes devenus financièrement stables, en l’occurrence des ministres, des officiers militaires et toute autre catégorie d’individus argentés et ceux faisant partie de leur cercle, ont tendance à rendre forts voire têtus les opérateurs économiques, ils renforcent les caprices de ces derniers car, pour eux, marchander  le prix de produits au marché ne reste qu’une notion des personnes démunies. Pendant qu’un indigent se lamente encore ou discute le prix d’un produit au marché, lui s’en est déjà procuré, n’est-ce pas un avantage pour le commerçant à la défaveur d’une catégorie des clients [financièrement faible].

Il existe de nos jours, certaines boutiques où les personnes de basse ou moyenne classe, ne bénéficient plus de considération comparativement aux fortunées. On connaît des magasins, boutiques ou points de vente où seuls les ministres, officiers supérieurs de l’armée, députés, les hauts cadres de services publics, des employés des ONG,… ne s’y sentent à l’aise; ils y arrivent et achètent des biens au prix exorbitant (“ça coûte quoi?” “100, 200, 500 Dollars américains. “Donne-moi 2 Pièces de 500”), sans marchander, sûrement ils ont du cash.

Et pour cette catégorie de personnes, quand bien même si ses proches démunis se lamentent de grand prix de certains produits, elle, ça ne la regarde pas, elle s’en méfie et se met plutôt à mépriser les personnes qui pourtant plaident pour la cause de tous, en réclamant la fixation d’un tarif réduit et abordable…

Aux gouvernants, nous rappelons que la revendication des démunis doit primer.

En guise d’une nouvelle illustration, déjà qu’il y a du couac dans l’application de la gratuité de l’enseignement dans notre RDC, il arrive parfois, le corps enseignant d’une tierce école, convoque la réunion des parents d’élèves, mais il suffit d’y prendre part pour comprendre que “les riches s’en foutent des pauvres”.

Corps enseignant : […] chers parents, nous vous annonçons une majoration de l’ordre d’autant d’argent sur les frais de vos enfants […].

– Parents de basse classe : non, c’est trop, nous ne sommes pas à mesure, nous ne sommes pas d’accord […].

– Les forts financièrement : celui qui se sent incapable n’a qu’à garder son enfant chez-lui à la maison, nous autres, sommes prêts à payer […].

Chers fortunés, vous ne devriez pas oublier qu’un pauvre est avant tout votre frère, humain comme toi, il se débrouille tant soit peu, et personne n’aurait choisi l’indigence sur cette terre.

Autres réalités

Outre ce qui précède, en RDC, le prix des produits galope de fois sans aucune informations de son motif et bizarrement au su et au vu des autorités, sans aucune intervention ni effort moins encore le souci de rétablir l’ordre basculé.

Pourtant, sous d’autres cieux, on voit à travers les médias, pourqu’un pain de 100 francs arrive à 150, le gouvernement est sensé fournir des explications démontrant les raisons claires et convainquantes à la population. Et au cas où celle-ci [cette population] ne se laisse pas convaincre par la décision des autorités, ce prix de son pain doit rester 100 francs.

Quelles raisons par exemple ?

L’insécurité ou le mauvais état des routes de dessertes agricole?

– Population : chers gouvernants, trouvez solutions à ces problèmes. Nous, population, devons acheter notre pain à 100 francs, pas plus./

Mais chez-nous [en RDC], le prix de biens ou services galope, les gouvernants s’enfoutent et la population, pourtant déjà souffrante, est obligée d’avaler tristement des décisions inexpliquées.

Et puis, la plus grande engoisse c’est, quand il y a hausse de prix de produits ou de taux de change des monnaies, il n’y a quasiment plus de régression (marche en arrière), le rétablissement semble ne plus être au rendez-vous quel que soit le mobile ayant occasionné la montée.

Vous vous souviendrez, depuis que le taux de change de dollars américains a quitté 9.200 Francs Congolais, sous la présidence de Joseph Kabila, il ne fait que prendre de l’ascenseur, pour l’heure, il se négocie à plus de 2.000 Francs congolais, le Dollar. En Ituri comme ailleurs dans le pays aujourd’hui, le prix de certains produits ont doublé et d’autres ont triplé, commençant par celui du carburant.

Cette édition est une interpellation de la classe dirigeante du pays sur le vécu quotidien de la population d’une part, qu’elle doit privilégier, et de l’autre, un appel à la solidarité entre concitoyens aisés et pauvres, des classe sociales antagonistes .

Avec notre fortune, apprenons à prendre des décisions qui puissent également satisfaire aux plus démunis. 

La population congolaise doit, elle également, se réveiller pour ne pas chaque fois gober certaines décisions inexplicables et surtout le silence coupable des dirigeants quant aux peines des gouvernés.

Nous reclamons d’altruisme aux autorités de la RDC.

La Rédaction

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