48 heures après les affrontements ayant opposé FARDC et CODECO à Mongbwalu, une dizaine de corps sans vie de ces miliciens retrouvés à SAYO
Des corps sans vie de plusieurs personnes présumées membres du mouvement CODECO ont été visibles le matin de ce jeudi 01 septembre 2022 à Sayo, chef-lieu du quartier Kilo-Moto, deux jours après les affrontements ayant opposé les miliciens CODECO aux forces loyalistes dans la commune rurale de Mongbwalu, en territoire de Djugu.
Certaines sources contactées dans la région, parlent de 18 corps qui ont été retrouvés dans différents endroits à Sayo, notamment au rond-point Apasha, à l’avenue Ndiri, devant le bureau du quartier et même devant l’entrée du Centre de santé de Sayo. D’autres sources parlent de 25 corps sans vie éparpillés dans plusieurs coins du centre de Sayo et ses environs.
Parmi ces corps sans souffle de vie, l’on retrouve celui d’un Major de ce mouvement rebelle répondant au nom de Janvier dont le corps a été retrouvé sur l’avenue Kilima-mungu à l’endroit appelé « Pla » où plusieurs machines de broyage des orpailleurs ont été incendiées le mardi dernier par cette milice. Un autre corps a été identifié par nos sources comme celui d’un jeune connu à Sayo sous le sobriquet de DG.
Au cours de ces recents affrontements à Sayo, le corps d’un civil a été retrouvé à Pla, tué par les rebelles, ce dernier, un sujet Rega dont le corps a été récupéré par sa famille et serait acheminé à Bunia. Un militaire FARDC a, lui aussi, perdu la vie et son enterrement a lieu le mercredi à Nzebi, toujours au quartier Kilo-Moto. Nos sources indiquent que le militaire tué, aurait été atteint par balles tirées par son compagnon d’arme lors de la défensive contre l’assaut lancé par les miliciens.
En attendant que des dispositions soient trouvées pour enterrer ces morts, nous apprenons que les assaillants qui se sont repliés dans leurs bases de Mbaü-Kodulu veulent monter encore à Sayo pour récupérer les corps de leurs camarades.
La réaction des autorités suite aux affrontements de mardi 30 Août dernier et le ratissage effectué le mercredi par les forces de l’ordre se font toujours attendre pour établir le bilan de dégâts humains et matériels.
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Rédaction