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Retour sur la vive tension prévalu à Mongbwalu ce mardi où un civil a été tué, 2 autres blessés et des cases incendiées

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Par la Rédaction

La manifestation débutée l’avant-midi de ce mardi 21 mai 2024 a été encore à la base de la paralysie d’activités socioéconomiques comme la journée de ce lundi 20 mai dernier. L’on déplore des dégâts humains et matériels ainsi que des personnes blessées.

Les jeunes de Panduru, habitant le quartier Shun 2 n’ayant pas trouvé satisfaction à leur demande lorsqu’ils se sont présentés au domicile du chef de ce quartier, ont voulu mettre fin à sa vie. Il a fallu l’intervention des éléments de l’ordre pour sauver le chef qui était pris en étau.

Ces jeunes dont certains se réclamaient membres de la milice CODECO voulaient que le chef du quartier leur montre l’endroit où se trouverait le corps d’un civil, qu’ils disaient être membre de leur communauté Lendu tué la nuit de dimanche à lundi à Wazabo, un groupement se trouvant en limite avec Mongbwalu.

Un cas de mort et des dégâts matériels enregistrés

Dispersés vers les avenues Panduru et Paradizo par des éléments des services de sécurité, ces manifestants se sont pris aux maisons d’habitation civile. Là-bas, au moins deux cases ont été incendiées et un civil tué, renseignent plusieurs sources.

Certains n’ont pas hésité à accuser des jeunes de la communauté Akongo d’être à la base de la mort de ce civil qu’ils disent être de la communauté Lendu. Une version rejettée par le doyen de tous les chefs des quartiers de Mongbwalu, Mandro Pay Muté confirme plutôt l’identité de la victime comme un sujet Hema.

« S’ils disent que ce sont des jeunes Nyali qui l’ont tué, alors pour quelle raison ils tueraient ce jeune qui est un sujet hema ? » s’est-il interrogé.

Pour calmer la tension, un meeting populaire improvisé a été organisé dans cette partie par des responsables sécuritaires de la région pour rassurer la population, l’appelant au calme et à ne pas chercher à se faire vengeance.

Un chef du quartier accusé d’avoir blessé par couteau un civil

Par ailleurs au quartier Baru, un civil a été grièvement blessé à l’aide d’un couteau au niveau de son ventre. Le chef de ce quartier accusé d’en être auteur s’en est sorti également avec des blessures. Leur appartenance ethnique différente serait la cause principale de l’incompréhension qui a débouchée aux violences, confirment plusieurs sources sur place. Le chef du quartier étant membre de la communauté Nyali tandis que l’autre civil blessé serait un membre de la communauté Lendu.

Interrogé par le doyen des chefs des quartiers, monsieur Bunangana Jacques, chef du quartier Baru déclare ne pas être l’auteur de cette blessure. Le fils de la victime aurait dans ses mains un couteau et voulait l’utiliser contre le chef du quartier mais le couteau s’est malencontreusement dirigé vers son propre père, tandis que le chef du quartier a été blessé à ses mains.

Ils ont été tous transférés dans des structures sanitaires de la place pour des soins appropriés. Des violences à  caractère tribal semblant prendre de l’ampleur dans la région minière de Mongbwalu sont déplorées par plusieurs acteurs socio-politiques de la région qui invitent les autorités de l’état de siège à vite réagir avant que le pire n’arrive.

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