Bunia : les déplacés victimes de cas de vols et de violences sexuelles dans le site Kigonze

Par La Rédaction

Des personnes déplacées du site de Kigonze sont à ce jour victimes de vols et des violences sexuelles dans leurs abris en bâche, leur construits dans le quartier Mudzipela en ville de Bunia par des humanitaires.

Selon les victimes abordées, les voleurs déchirent les bâches par derrière et volent ce qu’ils veulent avant de prendre la poudre d’escampette sans être vu.

Ceux qui sont les plus victimes, sont selon les témoignages, ceux qui passent leur journée au centre ville de Bunia, entrain d’exercer leurs activités pour la survie de leurs familles et qui souvent rentrent tard dans la soirée.

« […] C’est devenu récurrent. Ils déchirent souvent nos bâches qui sont déjà vieilles. C’est après notre retour du centre ville qu’on s’en rend souvent compte mais déjà trop tard […] »

Pour les cas de violences sexuelles enregistrés dans ce site, c’est souvent commis par les déplacés sur d’autres déplacées mais malheureusement ces cas ne sont pas souvent dénoncés.

Le cas le plus récent est d’une jeune femme de 18 ans, mère d’une fillette qui s’est vue violée par un jeune garçon déplacé. L’acte de jeune homme arrive après que la victime ait, à plusieurs fois, refusé sa demande pendant qu’il lui fesait la cour.

Profitant d’un trou sur la bâche de l’abri de cette jeune femme, l’homme s’est faufilé pour commettre son forfait, raconte la victime dans l’anonymat.

« […] Je faisais la sieste avant de me rendre compte qu’il est déjà sur moi. Uhnum, je n’ai pas crié, parce que vue les blagues que nous faisons avec lui, beaucoup de personnes pensent qu’il est mon petit ami mais c’est pas vrai. […] », Nous a confié cette victime avec les yeux rougis, remplis des larmes.

Hormis les cas cités ci-dessus, ces vulnérables sont aussi exposés à plusieurs autres dangers tant humanitaires que sécuritaires, surtout depuis la cessation d’assistance en vivres et abris par des organisations humanitaires internationale dont plusieurs déclarent être à la fin de leurs missions.