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Bunia : «les taxes nous coincent», cris d’alarme d’un jeune entrepreneur aux autorités

Par la Rédaction

«[…] à nos autorités, les taxes nous coincent. C’est pourquoi, il faut qu’elles nous cherchent une façon d’arranger cette chose là, la taxe. On essaie d’aider d’autres enfants, d’autres jeunes [apprentis], mais lorsqu’on est coincé avec des taxes, on ne sait pas commencer, [on ne sait pas ndlr] comment s’en sortir. C’est pourquoi, qu’ils nous facilitent [les autorités ndlr ] la tâche. […] nous, comme on vient d’ouvrir ici, on n’a pas encore fait même 2 semaines.

Mais, il y a des taxes où on nous demande déjà des trois centaines de dollars comme si on a fait trop d’années déjà ici. C’est vraiment une surcharge pour nous. Et, on ne parvient pas à s’en sortir […]»

C’est en ces termes que Moïse Taga, un jeune entrepreneur de Bunia, lance son SOS aux autorités compétentes quant en ce qui concerne la taxe.

Agé de 25 ans, M. Taga vient, il y a peu, d’ouvrir son adresse de travail au bord de la Route Aéroport, à proximité du bureau de l’Afridex Bunia, où il offre différents services d’arts (Dessins, peintures, impressions et autres).

Ce jeune, le vingtenaire, est un artiste dessinateur et peintre de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, décidé de se proposer au public de Bunia.

De l’historique de sa profession

De la courte histoire de son métier, le jeune artiste nous a, de prime abord, révélé que l’art qu’il exerce «c’est un don» de Dieu, avant d’aller nous déclarer son passage par la maison Lutula color – un géant des arts en Ituri – où il a été envoyé par son père pour être habilité dans le domaine des arts au crayon et pinceau, c’était de 2016 à 2020.

A partir de 2020, Moïse Taga a fait ses adieux à Lutula color, sa maison de formation, pour, soit prester en mono ou dans une autre équipe. Pour l’heure, comme il s’est ouvert sa propre porte, il ne cesse de se façonner dans la réalisation des portraits. Il s’en donne aux dessins «pour s’améliorer davantage».

De ses œuvres inscrites

M. Taga ne cesse de produire plusieurs œuvres d’art pour notamment, immortaliser des évènements et des réalités vécues dans sa province. Il a eu aussi à reproduire les images de plusieurs personnages en Ituri.

L’une de ses plus grandes empreintes, c’est le portrait réalisé à la personne de Jean Bamanisa, alors gouverneur de la province de l’Ituri qui, depuis, garde le bon souvenir de ce jeune homme et réciproquement, et qu’il ne cesse d’encourager et de soutenir de toute manière possible. D’ailleurs, dans une note vocale récente, M. Bamanisa qui reste en bon terme avec cet artiste, on peut l’entendre faire plusieurs propositions pour faire découvrir au grand public ce jeune talentueux iturien.

Plusieurs autres portraits ont également été réalisés à d’autres personnalités en province de l’Ituri – Le général de la Police en Ituri, Ngoyi Sengelwa, le sénateur Tibasima Mbogemu, le feu-comédien iturien Lokana dit «De poste» et d’autres.

Le responsable de la PNC/Ituri, le général Ngoyi Sengelwa – et son portrait.

Le portrait du sénateur, John Tibasima Mbogemu.

Le métier et ses difficultés

Moïse Taga évoquait d’ores-et-déjà «les taxes qui nous coincent». En outre, il ajoute quelques autres difficultés dont le manque de sponsors, le manque de matériels pour les jeunes apprentis et surtout le manque de moyens de bord.

Il encourage les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat, les appelant à la bravoure et à la volonté d’apprentissage.

A part sa chaine youtube qui est pas mal suivie, pour lui demander un service, cliquez sur Moïse Taga, j’aimerais votre service.

Il faut noter qu’à Bunia, plusieurs jeunes entrepreneurs sont en quête d’accompagnateurs pour leurs progrès et d’épanouissements, mais malheureusement enfoncés des coins pour être écartés par les services taxateurs qui apparaissent aussitôt qu’un entrepreneur est installé.

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