Ituri : ce qu’il faut retenir du point de presse du nouveau chef de bureau de la MONUSCO à Bunia
Installé depuis le 1 er juillet 2022 comme le nouveau chef du bureau de la MONUSCO à Bunia, Marc Karna Soro a organisé le jeudi 8 septembre un café de presse avec quelques journalistes du chef-lieu de la province de l’Ituri.
Il était question pour lui de faire la prise de contact avec ces chevaliers de plumes et leur expliquer les différentes activités que mène cette mission onusienne sur l’ensemble de la province.
Lors des échanges, ce nouveau patron de la MONUSCO à Bunia, a fait une mise au point sur l’incident survenu dans la chefferie de Walendu-Bindi, précisant que les casques bleus n’ont jamais été impliqués dans l’accident de deux motards qui a causé la mort de deux personnes.
« […] es casques bleus se sont retrouvés au mauvais endroit et au mauvais moment, voulant aider ces taximan-motos qui étaient entrés en collision, ils ont été attaqués par la population qui croyait que ceux-ci seraient les auteurs du dit accident», a-t-il précisé tout en ajoutant qu’il y a eu, le mardi dernier une rencontre entre la MONUSCO et la notabilité de cette chefferie à Bunia pour l’harmonisation de cette situation.
Dans le mandat de protection des civiles de cette mission onusienne en Ituri, Karna Soro a déclaré que son bureau est en consultation avec les autorités provinciales pour aller en appui à la population de Mongbwalu en territoire de Djugu, une entité où il y a l’absence d’une base des casques bleus de la MONUSCO et qui, depuis un certain temps, est devenue la cible des incursions récurrentes de la milice CODECO.
« […] nous sommes en consultation avec le gouverneur, nous travaillons d’abord pour arranger les ponts, parce que s’il faut aller secourir les FARDC, il faut se déplacer, pourtant nos engins sont trop lourds et les ponts qui sont sur cette route ne sont pas consistants», a-t-il renchérit.
Enfin, il a demandé aux participants de toujours jouer le rôle de l’église au milieu du village afin d’éclairer l’opinion publique sur le travail de la mission onusienne au Congo.
Sarah ABIBO