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Ituri : lutte contre la corruption, l’ONG RCN en quête d’au moins un magistrat apprécié par tous pour son « intégrité»

Par Papy Kilongo

«[…] RCN justice & démocratie par rapport à son programme, dans la suite des activités a prévu primer des personnes (magistrats et/ou avocats) qui se seront démarquées dans leur travail de tous les jours à ce qui concerne la corruption. Ndlr » ; a fait savoir madame Emmanuela Burume, la responsable en Ituri du programme d’Appui au Renforcement de la Justice dans sa phase 2 (PARJ2), à la clôture d’une formation des magistrats et avocats sur la corruption et les infractions assimilées.

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Est-ce possible de nos jours de trouver un seul magistrat intègre en Ituri ?

Le magistrat Ondo Kinganzi Nzoku, président à la cour d’appel de l’Ituri qui qualifie de « malheur public » la corruption compte au nom de son titulaire qu’il a représenté dans cette activité, sur l’apport des participants (magistrats de différentes instances judiciaires et avocats) pour combattre ce malheur.

« […] C’est un (la corruption et infractions assimilées) malheur public pour le congolais et pour le Congo. Nous devons tous nous ranger pour combattre ce malheur-là. Ainsi donc, dans les jours à venir, nous pensons que cette lutte va démarrer et chacun de nous apportera du sien […]»

« Cette formation est un garde-fou pour nous permettre d’éviter de tomber dans ces infractions. » ; ont laissés entendre de ce renforcement de capacité, les participants par le biais de leur représentant pour la circonstance, maitre joseph Emelemekia.

Magistrats et avocats en plein travail de carrefour lors de la formation sur la corruption et infractions assimilées en droit congolais.

Le défi est donc lancé. Les magistrats et avocats qui se distingueront dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées se verront primés par cette organisation non gouvernementale et internationale de droit belge, dans le cadre du projet PARJ2.

Il se pose cependant le problème non négligeable de prise en charge par le gouvernement congolais des magistrats. Ces derniers ne bénéficient quasiment des frais de fonctionnement et autre avantages légaux, principales causes soulevées par plusieurs participants, qui pratiquement poussent certains d’entre eux dans la corruption et/ou les infractions assimilées pendant l’exercice de leurs fonctions.

Malgré cette réalité, les magistrats jugés « intègres » par les justiciables et avocats existent bel et bien, reste confiante Mme. Burume dans son speech de la clôture de l’activité.

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