Ituri: Salomon, 4 ans d’âge, échappe « miraculeusement » à la mort par machette de miliciens. (Il a besoin d’aide)
Âgé de quatre ans, Salomon a vécu de ses propres yeux, la mort funeste de ses deux parents. Décapités par des miliciens de Force Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC/Chini ya Kilima, Goupe armé œuvrant aux environs de la ville de Bunia), c’était lors d’une incursion de ces miliciens, il y a maintenant près de deux semaines, au village Ndoya dans le groupement Badia-Sota, chefferie de Bahema d’Irumu, en territoire portant le même nom.
Au cours de la même opération de ces malfrats, le jeune innocent s’est vu blesser par machette au niveau de son bras droit mais également à la poitrine.
Salomon et les membres de sa famille ne sont pas les seules victimes, plusieurs autres personnes ont été tuées sans compter des biens de la paisible population de cette contrée, emportés par les éléments de cette milice.
Chanceux ou gracieux ?
En effet, cette scène si tragique, manifeste et surprenante à la fois, est une triste et pire réalité que puisse vivre un si tout petit enfant qui s’illustre en héro aujourd’hui après avoir consommé un acte de barbarie de la part des compatriotes adultes inconscients,… Il y est survivant en ce jour de manière gracieuse, pendant que d’autres enfants perdent leurs vies lors des exactions du genre, ce petit enfant s’est battu contre la mort malgré ses graves blessures et a fini par la vaincre. Il est évident, des circonstances pareilles, il n’est pas facile de s’en sortir. Car, ces rebelles, sans cœur et sans foi qu’on les connaisse, ne tiennent compte ni d’âge ni de sexe.
Comment a-t-il survécu ?
D’habitude, après leur forfait, ces miliciens regagnent paisiblement leur milieu d’origine (la brousse). La population, elle, en collaboration avec l’armée loyaliste, chaque fois après les forfaits et retraits de ces insurgés, elles se lancent à la recherche des rescapés et des disparus, pour établir un bilan général de situation macabre. De cette façon, Salomon a été remarqué et retrouvé par son grand-père lors de fouille post-massacre alors que les parents du jeune homme et d’autres de ses consanguins étaient tous achevés.
C’est ainsi l’appel à l’intervention d’une ambulance d’urgence en provenance de Bunia va être passé pour qu’il soit acheminé à l’hôpital général de référence de Bunia [où Salomon se trouve].
Sa santé nécessite d’assistances
Abordé, le grand-père de Salomon qui prend soin de la santé de son petit-fils à l’hôpital général de Bunia, nous précise que l’état de santé de son petit-fils demeure encore critique. Des soins appropriés nécessitent des moyens financiers importants, pourtant la famille vit le calvaire. Cependant, il demande aux personnes de bonne volonté (des philanthropes, des humanitaires, etc.) de lui venir en aide pour une garantie des soins dignes de nom à son petit-fils, jusqu’au rétablissement total du malade.
Par Sarah Abibo