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Processus P-DDRCS : la masculinité positive prêchée au site de Diango par les sections Genre et DDR de la MONUSCO

Par Prisca Mongita 

91 ex-combattants du site de Diango à Bunia ont été sensibilisés sur la masculinité positive par la section Genre et celle de Désarmement, Démobilisation et Réintégration de la MONUSCO et le Programme de DDRCS ce lundi 3 juillet 2023.

Genre et Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation

L’équipe P-DDRCS devant les démobilisés

Désarmés et démobilisés depuis le 17 avril dernier, au total 112 ex-combattants issus des groupes armés UPLD, FPIC et CODECO/URDPC sont dans le processus de réinsertion du P-DDRCS.

Pour ces deux sections de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilité au Congo/Bunia, le processus au site de Diango avance et il est temps de parler question Genre aux démobilisés.

« Nous pensons que la masculinité positive va aider les hommes à mieux intégrer les femmes et à accorder un peu plus d’espace aux femmes dans leur expression », (Nathalie Koné Traoré , Gender Officer MONUSCO/Bunia).

Se sentant en sécurité au site, ces 6 femmes démobilisées et présentes à l’activité, rassurent avoir accueilli les messages pour les sœurs et frères encore en brousse. Pour le porte-parole des ex-combattants de ce site, ce message est aussi important aux autres membres de la communauté :

« Nous faisons déjà montre d’exemple ici au site à l’égard des femmes, nous, à notre tour, on pourra également s’adresser aux jeunes gens qui sont encore dans les villages[..] », rassure Ngaba Kpalo.

L’approche « Living Peace »

L’animation par l’ONG Living Peace

Présente dans l’activité pour l’animation, l’organisation « Living Peace » à travers son coordonnateur, sollicite plutôt une approche psychosociale travaillant sur le bien-être d’abord de l’ex-combattant; c’est-à-dire un processus visant à intérioriser les pertes, à se pardonner et demander pardon à la communauté avant de s’ouvrir à elle.

« Avec notre approche,…Il y a 15 séances dans lesquelles il y a l’aspect du Genre, la cohésion sociale, […] mais, on vise plus l’homme pour qu’il se sente guéri de ses blessures[…] », renseigne Pascal Murhula.

Les six femmes ex-combattantes ont obtenu des kits hygiéniques parmi les 91 ex-combattants ayant bénéficié de la sensibilisation. Pour les sections Genre et DDR, cette activité tient lieu d’insister que la place de la femme n’est pas dans des groupes armés , mais dans la communauté.

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