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Ce que les journalistes doivent ou pas faire pendant l’État de siège.

Dans une mesure exceptionnelle de l’état de siège dans la quelle se trouve l’Ituri, les professionnels de médias ont un rôle très important à jouer. Ceci, pour concourir à sa réussite.

Le média étant le quatrième pouvoir, exerce une grande influence sur le fonctionnement de la société. Parfois, certains ignorent sa capacité à faire tomber ou maintenir un pouvoir en place. La sécurité étant une affaire de tous, voici ce que doivent faire les journalistes pour décourager des groupes armés qui continuent d’endeuiller la paisible population pendant cette période exceptionnelle de l’état de siège :

– Les journalistes compatriotes doivent être au côté des FARDC.

En se référant aux textes légaux qui régissent l’état de siège décrété par le président de la République, les chevaliers de plumes doivent miser sur la guerre psychologique. c’est-à-dire, ils doivent utiliser des techniques de déceptions pour amener l’ennemi à se croire dans un état de faiblesse qui peut le pousser à se rendre.

– Minimiser les groupes armés face à l’armée en lieu et place de les vanter.

En réalité, même un joueur de football qui est sur terrain a besoin des applaudissements de ses fanatiques pour l’encourager à bien jouer. Pareil pour ces miliciens qui se cachent parfois dans la forêt ou dans la population. Mais un journaliste soucieux de la sécurité de son pays ou sa province ne doit pas faciliter la jouissance de ces hors-la-loi, dans le sens de montrer leurs sales activités aux vues de tout le monde car cette attitude les pousseront à se voir supérieurs.

Entant que quatrième pouvoir et connaissant ses forces de faire tomber tout un pays, les professionnels de média doivent user de cette capacité pour faire tomber tous les groupes armés actifs dans la province. Parceque ces miliciens et rebelles suivent les radios, Télévisions et même les médias en ligne, des endroits que je juge excellents pour faire passer des informations du découragement à leur défaveur.

– Les journalistes doivent être prudents

Les chevaliers de la plume de l’Ituri doivent pendant cette période exceptionnelle, se considérer comme des soldats sur le front. La zone est dangereuse et l’ennemi est juste proche, sans que l’on se rende compte (guerre asymétrique). Ainsi, s’imprégner des mesures de sécurité générale à adopter est très important. Effectuer des évaluations strictes des conditions de sécurité et respecter les précautions de protection est à l’avantage du journaliste qui exerce son métier pendant l’État de siège.

– Toujours bien traiter l’information avant la diffusion

Tout ce qui circule n’est forcément pas une information à diffuser ou à partager aux autres. Parfois, quelques membres des groupes armés véhiculent des fausses informations avec l’objectif de montrer la faiblesse des forces armées. Dans ce cas, il revient aux journalistes de chercher à creuser au plus profond et consulter des sources sûres, capables d’affirmer ou d’infirmer tel ou tel fait. Ici, le journaliste doit éviter le sensationnel et le populisme dans ce qu’il veut diffuser.

– Le journaliste ne doit pas oublier ces trois grands principes:

  • L’humilité : l’excès de confiance en soi est dangereux. Être modeste et respectueux car l’ennemi est omniprésent.
  • préparation : anticiper les risques. Connaître au maximum la culture de la zone pour se fondre au mieux dans l’environnement.
  • bon sens : savoir écouter son instinct. Rester prudent, discret et attentif aux signaux d’alerte. Ne jamais se laisser emporté par l’adrénaline ou la course à la reconnaissance.

– Jamais oublier que les miliciens aussi communiquent grâce aux réseaux sociaux.

Les groupes armés dans le temps, avaient généralement pour politique d’avoir un contact avec les médias ou d’accueillir des journalistes dans les zones sous leurs contrôles. Ceci était dans le cadre de leur propagande, visant à soigner leur image au sein de la population en démontrant leur capacité d’organisation ou/et d’action.

Mais depuis l’avènement des nouvelles technologies de l’information (internet, réseaux sociaux…) ce paradigme a peu à peu changé. Les groupes armés développent eux-même leurs organes ou canaux de communication (groupe-watshapp, compte Facebook, Twitter…)

C’est ainsi que le journaliste doit user de la prudence dans le traitement des informations et alertes qu’il trouve dans des réseaux sociaux, de peur qu’il joue le jeu de l’ennemi. D’autant plus que la guerre de l’Ituri est asymétrique, les miliciens sont dans la population.

– Les journalistes doivent contribuer pour la réussite effective de l’État de siège

Il doit pratiquer un journalisme patriotique et nationaliste dans ses activités tout en soutenant et en montrant à ciel ouvert les vrais actes et la grande puissance des militaires FARDC, dans le but de les encourager sur les différentes lignes de front.

Le journaliste doit lutter contre la démoralisation et la démotivation des forces armées congolaises qui se trouvent au front. Elles ont plutôt besoin des encouragements pour se sentir supérieures aux ennemis qu’elles combattent.

Le travail de journaliste est donc très efficace pour lutter contre l’insécurité en Ituri pendant cette période, car il jouit d’une influence grandiose pour la fin de guerre ou sa continuité dans cette province. À l’exemple de la Radio «Mille colline du Rwanda».

Sarah abibo

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