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Le chômage des jeunes ituriens, une responsabilité partagée

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Dans un pays sous-développé comme la RDC, il est difficile de trouver un emploi pouvant répondre à ses besoins. Et, l’Ituri étant l’une des provinces de ce pays n’en fait pas exception. On peut voir, par exemple, des fils et filles de cette province passer toute la journée à la maison sans rien faire. Mais alors, devant une telle situation, devons-nous toujours tout attendre du gouvernement ?

On ne construit jamais seul une maison, quels que soient les moyens financiers que l’on puisse disposer. On aura toujours besoin d’un ingénieur, maçons, aide-maçons et bien d’autres catégories des personnes. Pareil pour qu’un  pays se développe, il faut la participation d’une manière ou d’une autre de toute la population. Tout attendre  du gouvernement est une faiblesse qui puisse conduire à un handicap impossible à guérir.

Un jeune iturien sans emploi, à qui la faute ?

Il est vrai que le pays doit faciliter sa population à être occupée et subvenir à ses besoins, en créant d’emplois et/ou en faisant appel aux investisseurs. Cette façon de faire va limiter le taux de criminalité notamment dans les milieux urbains et favoriser le développement. Mais alors, en étant dans un pays sous-développé comme celui-ci, mettre toute confiance aux gouvernants pour avoir de l’emploi ne fera qu’empirer la situation.

Vous êtes sans ignorer que, même dans des pays dits développés, plusieurs entreprises ou sociétés sont privées. Ce qui revient à dire que l’idée entrepreneuriale constitue une force majeure pour lutter contre le manque d’emploi dans notre société.

L’insécurité de l’Ituri vient-elle du chômage ?

Une population non employée est exposée à plusieurs manipulations. Mais rien ne justifie l’irresponsabilité d’un citoyen capable de déstabiliser sa propre province remplie de richesses et de potentialités et l’exposer à l’écroulement.

Ceux qui défendent l’idée : « le chômage des jeunes de l’Ituri est à la base de l’insécurité » ont du mal à réfléchir sur le développement, car cela étant, cette province est vaste avec assez d’opportunités qui puissent amener  un individu à devenir même millionnaire. Non seulement l’insécurité de l’Ituri à la quelle certains jeunes participent empêche le gouvernement à concrétiser sa vision de développement de la province, mais elle empêche également d’autres jeunes motivés par la volonté d’entreprendre, de pouvoir avancer dans leurs business. Tout revient à l’esprit patriotique, car celui qui aime son pays, contribue à son avancement.

Prise de conscience

Certes, le gouvernement congolais doit fournir suffisamment d’efforts pour arriver à mettre fin au chômage de son peuple. Il a également le devoir de soutenir les entreprises locales à mieux se développer tout en les accompagnant  et en les facilitant dans certaines tâches qui semblent freiner leur épanouissement. Le pays doit également aider les jeunes à promouvoir leurs talents chacun avec ses compétences.

Ces jeunes, à leurs tours, doivent être animés d’un esprit d’indépendance, à l’exemple d’un enfant orphelin, conscient de sa situation, qui se débrouille pour étudier en espérant à un avenir meilleur. C’est-à-dire, ils doivent avoir le goût de créer leurs propres emplois et participer au concours du développement de son pays. « Nini tosalite » (Que n’avons-nous pas fait?) ne doit pas être une corde qui nous tire vers le banc de paresseux.

Par Sarah Abibo

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