Bunia : plus de 20 enfants «de la rue» bénéficient d’une formation en mécanique automobile grâce à l’ONG SEV

Par la Rédaction

Grâce à l’organisation non gouvernementale, ONG Sauvons les Enfants Vulnérables, en sigle SEV, en République Démocratique du Congo, vient au secours des enfants dits «de la rue» de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. En vue de combattre le phénomène enfant de la rue, une vingtaine d’enfants de cette catégorie bénéficient de la formation en mécanique automobile.

Ces enfants venus en majorité des sites des déplacés de Bunia, ayant fui les atrocités des groupes armés dans le territoire de Djugu et, qui ne supportent pas la vie misérable de sites et d’autres ayant quitté les toits familiaux pour plusieurs raisons, vont apprendre à devenir des mécaniciens de maintenance en effectuant des réparations sur les véhicules.

Ramazani Sikuli, responsable provincial de cette ONG, indique, ce jeudi 19 avril 2024, que cette formation s’inscrit dans le cadre d’outiller la vie future de ces enfants vulnérables pour qu’à la longue le métier qu’ils apprennent leur permette de prendre en charge leurs besoins socio-économiques.

« Nous présentons les activités de l’apprentissage professionnel des enfants en situation de la rue, puisque nous leur apprenons le métier de la mécanique automobile. C’est pourquoi, nous les avons réunies ici. C’est un travail qui demande la concentration de tout un chacun de nous pour les aider dans l’avenir », a-t-il précisé.

Travaillant dans des conditions difficiles et au-delà des fonds propres, le coordonnateur de cette organisation a sollicité l’aide de la part de l’Etat congolais ainsi que des hommes de bonne volonté pour que ces enfants deviennent des citoyens producteurs, une meilleure façon de les réinsérer dans la société.

« L’argent nous manquons pour pouvoir faire tout ce que nous planifions pour ces enfants. C’est ainsi que nous lançons l’appel à toute personne animée de bonne volonté, à nous venir en aide ou à nous emboîter le pas afin que nous puissions intervenir en faveur de ces enfants », a lancé M. Sikuli.

Content d’apprendre le métier de mécanique automobile, l’un des bénéficiaires est revenu sur les qualités physiques d’un chauffeur.

« Un chauffeur doit être apte, un chauffeur doit être normal, un chauffeur doit avoir le sang-froid », a-t-il expliqué brièvement.

Précisons que cette formation constitue un premier volet dans l’apprentissage des enfants vulnérables couvrant une période de six mois.