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Expulsion de Mathias Gillman, porte-parole de la Monusco en RDC, l’ONU prend acte, mais regrette

Pourquoi nous en parlons ? Puisque, comme ailleurs, la mission de l’ONU est presente en Ituri (l’une des provinces de l’Est de la RDC) aussi.

La mission des Nations Unies en RD Congo (Monusco) a regretté « profondément » jeudi, la décision d’expulser son porte-parole Mathias Gillmann de RD Congo et a pris « note » de la demande formulée par les autorités congolaises, selon un communiqué de la Monusco dont ITURIKWETU.NET a pu consulter.

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Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a demandé mercredi à la Monusco de tout faire pour que M. Gillmann quitte le territoire congolais dans « le plus bref délai », invitant la mission à accorder « le bénéfice de l’urgence » à cette demande, indique ACTUALITE.CD

Tout en regrettant profondément, via son communiqué daté de ce mercredi 3 août, la décision du gouvernement de la RD Congo, d’expulser l’un des membres de son personnel du sol congolais, la Monusco dit s’engager à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité, suite contenue dans le même communiqué de la mission, signé à Kinshasa.

Mathias Gillman, le catalyseur

Les propos reprochés à Mathias Gillman, porte-parole de la mission onusienne datent du 13 juillet dernier, lors d’un point de presse, où il a affirmé notamment aux confrères de la RFI que « les terroristes du M23 disposent d’armes plus sophistiquées que ce qu’ils avaient, il y a quelques mois ». Réagissant, le gouvernement congolais estime que « c’est un aveu d’impuissance pour la Monusco », une déclaration « qui démotive les militaires au front et qui démontre clairement l’état d’esprit des casques bleus ».

Depuis, ces propos, que le gouvernement congolais, par l’entremise de son ministre des affaires étrangères, a qualifié d’«indélicats et inopportuns», sont à la base des tensions qui ont causé 36 morts parmi lesquels 32 civils congolais et 4 casques bleus de la Monusco au-delà de 170 blessés dans le Nord et Sud-Kivu. Selon la Radio France Internationale qui le rapporte, le gouvernement estime que la présence de ce fonctionnaire de l’ONU en RDC n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco.

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La Rédaction.

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