Mambasa : deux morts, dont une fillette de 13 ans, de l’or et de l’argent emportés à Bafwanekengele

Par la Rédaction

Dans le territoire de Mambasa, des hommes armés non autrement identifiés ont tué deux personnes pendant leur incursion dans la nuit de mercredi à jeudi 26 janvier 2023 au village Bafwanekengele situé à 25 Kilomètres de centre de négoce de Nia-nia dans la chefferie de Bandaka.

Les personnes tuées sont un taximan-moto touché par balles alors qu’il voulait se retirer dans la maison pour s’abriter et une fillette de 13 ans souffrant de l’hypertension qui n’a pas résisté aux cris des armes pendant cette opération et elle en est morte.

La société civile de la région indique que plusieurs personnes ont été également blessées au cours de cette incursion d’environ deux heures de temps durant. En ciblant des comptoirs d’achat d’or, des boutiques et des maisons des transferts et de retraits de monnaies, ces hommes armés ont emporté avec eux de l’or et de l’argent.

« Nous avons été visités par des malfrats. Ils ont tiré des coups de balles pendant deux heures du temps et nous avons trouvé un taximan-moto qu’ils ont tué et ceux qui sont blessés sont au nombre de quatre. La femme de AFM quand elle a vu son mari être menacé par ces hommes en tirant des coups des balles à ses pieds, est tombée sous tension. Mais une autre fille de 13 ans est morte sous tension », précise Faustin Karume président de la société civile de Bafwanekengele à la Radio Télévision Mont-bleu de Bunia captée ce vendredi matin 27 janvier.

Cette structure civile appelle les autorités à renforcer l’effectif des éléments de l’ordre dans l’entité. Car, l’effectif présent des agents de sécurité dans la zone n’a pas permis une résistance à l’incursion de ces hommes armés au nombre d’une vingtaine qui étaient lourdement armés, affirme-t-elle.

Pendant ce temps, l’organisation de défenses des droits Humains, Convention pour le Développement des Peuples Forestiers, CODEPEF en sigle, lance un SOS au gouverneur militaire de la province, pour qu’il prenne sa mission en mains, celle de protéger la population et ses biens. Maître Laurent Keya, son coordonnateur souhaite voir l’autorité provinciale se focaliser sur les missions principales pour lesquelles elle a été envoyée en Ituri et non prêter son attention aux missions secondaires.