Djugu : en plus de son refus de scolariser mes enfants, mon nouvel époux m’a virée

Par La Rédaction 

Madame Imani Georgine, une trentagénaire vivant dans une des entités du territoire Djugu, ne vit plus depuis quelques mois avec son nouveau conjoint qu’elle a eu à épouser après le décès de son mari en 2016. Ses deux enfants issus du premier mariage ont abandonné le chemin de l’école quelques semaines après la mort de leur père, Lokana Joël. Une responsabilité que le nouveau mari n’a jamais voulu endosser.

Son nouvel époux n’est rien d’autre que le grand frère de son défunt partenaire. En effet, sa belle famille, après la mort de leur fils avait décidé de confier leur belle-fille devenue veuve, au grand frère du regretté alors célibataire, afin que ce dernier prenne en charge ses neveux. Une proposition que le grand frère accepta sans discuter en promettant de bien s’occuper des enfants de son petit frère et de sa femme.

Depuis que des enfants ont commencé à être renvoyés de leurs classes respectives suite au non paiement de frais scolaires, la mère n’a cessé de demander de l’aide à son mari pour que les gosses aillent à l’école sans y être chassés. Une demande qui s’était toujours soldée par des querelles et des insultes qui dégénéraient, obligeant le couple d’en venir parfois aux mains.

D’après les témoignages de cette femme, reçus le lundi 31 Octobre 2022, la grande raison avancée par son nouvel homme de n’avoir pas donné de l’argent des frais scolaires, était qu’il n’avait pas assez de moyens pour donner aux “enfants têtus” qui n’obéissaient pas à leurs parents.

Ce que la femme avait trouvé comme un prétexte utilisé par son mari qui ne voulait pas effectuer de dépenses sur des progénitures qui ne sont pas les siennes, bien qu’appartenant à son cadet, étant donné que jusque-là, le nouveau couple n’a jamais eu de genitures pendant leur vie d’ensemble.

Pour confirmer ses dires, Madame Imani indique que son mari a pris une deuxième femme à qui il a loué une maison. Et depuis lors, son mari ne pouvait revenir à la maison que quand il le voulait, et puis rarement. A chaque fois qu’elle pouvait lui donner des remarques suite à ses nouvelles habitudes, elle ne recevait que des insultes.

En dépit de nombreux rapports donnés à sa belle-famille qui appelait sa belle-fille à l’endurance et à la patience dans l’espoir que son mari change un jour d’attitudes, rien n’avait vraiment évolué. Au contraire sa vie conjugale s’était plutôt dégradée jusqu’à ce que le mari avait décidé de mettre la femme à la porte avec ses enfants. Aujourd’hui célibataire et mère de deux enfants, elle essaie de se débrouiller lorsque des opportunités se présentent pour nourrir ses enfants.