Djugu : encore une autre fille violée par des bandits armés et de l’argent emporté à Mongbwalu

Par Gloire Mumbesa

Cinq hommes minus de deux armes à feu, des machettes et des couteaux, ont cambriolé une mini-alimentation se trouvant au quartier Shun 2 au centre de la commune rurale de Mongbwalu dans le territoire de Djugu.

Dans leur opération menée dans la nuit de mardi à ce mercredi 10 avril 2024, ces bandits armés ont d’abord violé une fille d’une vingtaine d’années avant d’emporter un téléphone intelligent (Smartphone) et de l’argent en francs congolais, estimé à plus au moins 280.000, selon le témoignage de la grande sœur de la victime qui a échappé au viol avec ses deux autres sœurs qui se trouvaient aussi à l’intérieur.

« Dans la maison, ils ont commencé à nous fouiller et fouiller nos valises où ils ont trouvé de l’argent plus de 285.000 et le téléphone qu’ils ont récupérés. Ma grande sœur dort au salon et dans la chambre, nous dormons en trois, moi avec mes petites sœurs. L’une de mes deux petites sœurs a réussi à s’échapper et l’autre qu’ils sont venus récupérer a été violée par ces bandits. Nous avons été épargnées de viol grâce à notre petite sœur qui s’est échappée, en commençant par alerter et ces bandits ont directement fui », déclare-t-elle.

Pour avoir maîtrisé le visage de l’un de ces cambrioleurs que la grande sœur de la victime reconnaît avoir vu pendant la journée et la nuit lors de ce Cambodge habillé en même tenue, cet homme été arrêté le matin de ce mercredi par les agents de l’ordre.

« […] Ils nous ont demandé si nous reconnaissons leurs visages, nous avons avons dit non. Moi, j’ai reconnu le visage de celui qui nous demandait. Alors le matin, le chef est arrivé, il a appelé l’intervention et on a récupéré ce garçon, nous l’avons trouvé exactement avec le même habit qu’il portait le soir », affirme la grande sœur de la victime.

Face à ce énième cas de banditisme et violences sexuelles commis dans cette grande entité minière du territoire de Djugu, celle qui a parlé aux noms des victimes, demande aux autorités de déclencher un couvre-feu sur toute la commune afin de récupérer les armes cachées dans des maisons d’habitation et arrêter leurs propriétaires.

Ce cas de violence sexuelle vient s’ajouter aux quatre autres qui ont été enregistrés en l’espace d’une semaine au quartier Kilo-Moto dont le plus frappant est celui commis sur une fillette de 2 ans l’après-midi de lundi 8 avril 2024.

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