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Djugu : plus de deux ans après, aumoins 13 groupements du secteur de Banyali-Kilo toujours occupés par CODECO

Par La Rédaction

Des hommes armés appartenant à la milice CODECO très active dans la province de l’Ituri occupent au moins 13 villages sur 15 que comprend le secteur de Banyali-Kilo dans le territoire de Djugu depuis plus de deux ans maintenant.

Ces groupements sont Kama, Bedja-magosa, Wazabo, Mabilindeyi, Chibi-Chibi, Mayala, Kirongozi, Buraki, Anyolo-Chulo, Kaba-Kaba, Akeso-Sindani, Mame et Maliya Kizungu.

Deux groupements restants qui ne sont pas envahis sont le groupement Itendey et le groupement Kacheche. Dans ces groupements, l’on signale la présence des services de sécurité qui assurent la protection de la population civile.

Parmi les groupements occupés par les assaillants de CODECO se trouvent d’autres groupements qui sont sous leur emprise, presque totale. A l’exemple du groupement Kama où, sur 27 villages, seulement quatre ne sont pas occupés par les miliciens et que des grands centres de négoce comme Licey et Digene demeurent toujours sous leur contrôle, rapporte la société civile de ce secteur.

A part le centre de Kilo, chef-lieu du secteur, les groupements Itendey et Kacheche, des militaires FARDC sont aussi visibles dans certaines entités des groupements comme Wazabo, Mabilindeyi, Bedja-magosa. Des effectifs malheureusement qui ne peuvent pas répondre efficacement aux attaques des miliciens contre les civils, indique Jean-Robert Basiloko, président de cette structure civile.

 

De nombreux cas de tracasseries et de tueries commis par ces hommes armés sur les populations dans les villages qu’ils occupent sont toujours dénoncés par la société civile et forces vives de la région. Beaucoup d’entités de secteur de Banyali-Kilo sont aujourd’hui vidés de leurs habitants par crainte de perdre leurs vies. Certains se sont déplacés à Kilo centre, Mongbwalu et d’autres ont pris la direction de Bunia.

Malgré l’état de siège instauré dans la province, se déplacer d’une entité à une autre pour se ravitailler en nourritures pose problème. Ceux qui se ravitailler en vivres et d’autres produits de premières nécessités sont souvent tués ou encore arrêtés par les miliciens qui exigent parfois de rançons pour leurs libérations, déplore Jean-Robert Basiloko qui appelle au respect de l’acte d’engagement signé par ce groupe armé avec le gouvernement pour le retour de la paix.

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