Ituri : le service de l’urbanisme lance l’identification des constructions anarchiques et des occupants des zones à haut risque
Par papy Kilongo
La division provinciale de l’urbanisme a lancé mardi 01 novembre 2022 ses agents, constitués en équipes sur terrain, pour identifier les constructions anarchiques mais aussi les occupants des zones à haut risque sur toute l’étendue de la province de l’Ituri.
En effet, en ville de Bunia, les littoraux de plusieurs rivières à l’occurrence Nyamukau (Ngezi), Kijogoli… sont transformés en parcelles habitables. On y retrouve des maisons qui ne respectent aucunement les préalables requises pour la construction, malgré les risques courus. Pure encore, la plupart de ces maisions y sont construites sans l’expertise de la division provinciale de l’urbanisme, a-t-on constaté.
Selon Vincent Gokpa le chef de la division de l’urbanisme en province de l’Ituri, ces travaux d’identification, c’est sur instruction du chef de l’état congolais, Felix Tshisekedi Tshilombo ordonnés par le ministère de tutelle. Ces travaux seront sanctionnés par un rapport poursuit-il, pourra servir du soubassement, le gouvernement congolais pour la prise des bonnes décisions liées à cette situation.
« […] Nous avons constaté que certaines personnes ont construit à un mettre de la rivière sans respecter les normes requises, des occupations des zones à haut risque… Cela a la portée de tous les risques possibles… Raisons pour laquelle, aussi tôt reçus les instructions provenant de notre hiérarchie à Kinshasa, nous nous sommes dit de descendre immédiatement sur terrain pour l’identification […] »
Ces équipes éparpillées à travers la ville de Bunia et à l’intérieur de la province ont également la mission d’identifier les bâtiments ou constructions qui ont empiété la voie publique, a fait savoir Vincent Gokpa.
« […] les occupations des routes (avenues) déjà prévues dans le plan d’aménagement, là où les gens ont barré ou bien diminuer la largeur des routes dans le but d’agrandir des parcelles…Nous allons les constater, cas par cas […] »
De quoi s’en réjouir, la coordination provinciale de la protection civile qui à son tour exhorte les occupants illégaux des zones à haut risque de penser à quitter ces endroits pour leur propre avantage. De poursuivre ;
« Nous allons après les travaux d’identification par l’urbanisme, plaider aux autorités, afin de trouver un endroit qu’on pourra donner aux occupants des zones à haut risque ayant des fiches parcellaires […] »
Signalons qu’à chaque saison de pluie, les habitants de rivage des rivières sont des sinistrés et exposés à n’importe quels dégâts, pertes de matériels, voire même en vie humaines.